Ces réfugiés, sans logements, ont été mis à l'abri "le temps de trouver des solutions d'hébergement" comme l'explique l'association.
Mais plus tard dans la soirée, et à la demande de la mairie lyonnaise, des policiers sont arrivés sur place pour demander à la centaine de personnes de quitter les lieux.
Une action fustigée par le collectif qui a décidé de se rassembler devant l'Hôtel de ville ce samedi 4 mai, à 10h.
Même son de cloche du côté de Jamais Sans Toit. "C'est une décision sans précédent qui va à l'encontre de tous les engagements pris par le maire de Lyon", explique le collectif.
La Ville interpelle l'État
Dans un communiqué publié dans la matinée, la ville de Lyon affirme ne pas pouvoir "accepter que des bâtiments publics soient utilisés sans autorisation au détriment des usagers".
Cependant, la municipalité rappelle sa mobilisation en faveur des personnes sans logements et interpelle de nouveau l'État sur la question de l'hébergement d'urgence.
Pour rappel, la préfecture avait annoncé en début d'année l'ouverture de 300 nouvelles places d'hébergement d'urgence dans la métropole de Lyon.